Mya arenaria

Cette espèce est un des grands bivalves de la famille des Myidæ.



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Mollusque - Myoida - Mollusque (nom scientifique) - Fruit de mer

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Page(s) en rapport avec ce sujet :

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  • La conchyliculture est une industrie importante au Canada Atlantique et la mye (Mya arenaria) est reconnue comme une espèce importante aux fins de ... (source : aquanet.mun)
  • 3 messages La partie antérieure de Mya truncata est brusquement tronquée et Mya arenaria est plus arrondie et ne vit que dans les parties calmes et vaseuses des ... (source : forums-naturalistes.forums-actifs)
Le puissant siphon de Mya arenaria lui sert à se nourrir en restant enfoncé dans la vase, mais le trou ou le bouillonnement de vase qu'il produit permettent aux pêcheurs à pied de le repérer

Cette espèce (Mye commune, ou Mya arenaria L. 1758) est un des grands bivalves de la famille des Myidæ.

Caractéristiques et mode de vie

Mya arenaria
Mya arenaria
Mya arenaria ; La cuticule externe disparait rapidement après la mort du coquillage, laissant nettement apparaître les stries de croissance

Ce mollusque vit dans le sédiment en filtrant l'eau au moyen d'un siphon.
Comme de nombreux autres bivalves, dont les moules et huîtres, il peut se «désintoxiquer» en stockant une grande partie des métaux lourds qu'il a filtrés dans sa coquille (le plomb surtout) [1]. Sa coquille est cependant fragile. Elle se délite assez rapidement, relarguant ensuite les toxiques qu'elle contenait.

On le trouve enfoncé dans le sable vaseux ou la vase jusqu'à 90 cm de profondeur. Il est abrité par une coquille de carbonate de calcium, assez cassante (plus fragile que celles d'autres espèces lui ressemblant), d'où l'expression anglophone de "soft-shells".

Cet animal peut accumuler de nombreux toxiques, ce qui en fait un biointégrateur intéressant pour le suivi de la pollution chronique de sédiments et évaluer la contamination du réseau trophique. (sa coquille pouvant, même après sa mort, conserver la trace de certaines pollutions antérieures).
Il a été proposé de l'utiliser son «temps d'enfouissement» comme indicateur de son degré d'intoxication, mais d'autres facteurs peuvent intervenir [2]

Noms vernaculaires

En Amérique du Nord, on l'appelle aussi : "steamers", "softshells", "longnecks" or "Ipswich clams"

Aire de répartition :

Cette espèce vit dans les sédiments sableux des littoraux exposés aux marées, des côtes sud des États-Unis, jusqu'au Canada, et le long de certains littoraux européens.
On en trouve aussi au Royaume-Uni, par exemple dans les bancs de sable de Llanrhidian dans l'ouest du Pays de Galles.

Menaces

Comme l'ensemble des mollusques filtrants, il peut être victime du chalutage des fonds, des biocide utilisés dans les antifoolings ou des polluants accumulés dans la vase, dont métaux lourds, engrais et pesticides amenés par les fleuves ou les pluies. Les marées noires et pollutions pétrolières peuvent aussi l'affecter[3].

Alimentation

Ce coquillage est souvent collecté par les pêcheurs à pied ou professionnels en Amérique du nord ; Il est ensuite frit, cuit à l'eau, au beurre ou à la vapeur ou au four, après dégorgement dans de l'eau de mer propre.

Risque de toxicité alimentaire

Les autorités nord américaines alertent régulièrement les consommateurs sur les risques liés à la consommation de mollusque filtreur.
Cette espèces peut fortement bio-accumuler des métaux lourds et diverses toxines produites par les bactéries ou espèces de plancton dont elle se nourrit, surtout dans les estuaires, fréquemment eutrophisés, dystrophisés ou recueillant la pollution des bassins versant.
Elle est pour cette raison une source d'intoxications alimentaires pouvant induire des troubles digestifs (diarrhées, maux de ventre et vomissements), des urticaires, et plus exceptionnellement des paralysies.

Par exemple quand la concentration de l'eau en Alexandrium tamarense ou Alexandrium ostenfeldii atteint 1 000 cellules par litre d'eau de mer, la chair du coquillage devient toxique pour l'homme, les mya seraient cependant 5 fois moins toxiques que les moules, dans le même environnement, selon une étude canadienne[4].

Liens externes

Notes et références

  1. Lead deposition in the shell of the bivalve, Mya arenaria : an indicator of dissolved lead in seawater, PITTS L. C.  ; WALLACE G. T.  ; Univ. Massachusetts/Boston, environmental sci. program, Boston MA 02125, États-Unis, in Estuarine, coastal and shelf science (Estuar. coast. shelf sci. ), 1994, vol. 39, no1, pages 93 à 104 (ISSN 0272-7714) (Fiche INIST/CNRS
  2. Influence de variables physiques et biologiques sur le temps d'enfouissement de la mye commune (Mya arenaria) , Pariseau, Julie - MSc Océanographie, UQAR (juin 2004), Dir.  : G. Desrosiers, Co-dir.  : B. Myrand et G. Cliche
  3. La pollution marine par les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques : effets physiologiques et immunologiques chez la mye, Mya arenaria. Frouin H., Pellerin J., Apportéer M., Rouleau C., Pelletier E.
  4. Pêche et Océan Canada, "Qualité de l'environnement - Santé publique, médecine et organismes dangereux"

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